Au cours des Universités des Achats 2017, Gérard Dahan VP Business EMEA d’Ivalua a coanimé deux ateliers avec Jean-Claude Barberan Directeur Achats du Groupe Sagemcom « le ROI de la Fonction Achats – Benchmark et modes de calculs » & « La traçabilité des économies et de la performance achats »

Au cours des Universités des Achats 2017, Gérard Dahan VP Business EMEA d’Ivalua a coanimé deux ateliers avec Jean-Claude Barberan Directeur Achats du Groupe Sagemcom « Le ROI de la Fonction Achats – Benchmark et modes de calcul » & « La traçabilité des économies et de la performance achats ».

Ces ateliers ont débuté avec une double interrogation : est-ce pertinent de calculer le ROI de la fonction Achats ou sa performance ? Est-ce possible ? En effet il n’y a pas de formule de calcul universelle du « ROI » ou de la « Performance Achats ». Ces concepts sont complexes à évaluer et dépendent souvent du secteur dans lequel opère une entreprise, les catégories gérées par la Direction Achats et d’un ensemble de paramètres qui diffèrent d’un groupe à un autre. La version la plus simple (la plus simpliste ?) revient à mettre en rapport ce que « coûte » une Direction Achats (en gros les salaires des acheteurs) et ce qu’elle « rapporte » (les économies ou dépenses évitées).

Mais comme le notait Gérard Dahan, « qu’on parle de ROI ou de performance…les Directions Achats sont en pleine mutation, on assiste à l’avènement du CVO (Chief Value Officer) qui prend le pas sur le CPO et dont la performance ne peut plus être appréhendée d’un point vue exclusivement financier ou sur le seul critère des ‘économies’, des coûts ». Ainsi de nouveaux KPIs font leur apparition dans l’évaluation de la Fonction Achats : innovation, time-to-market, qualité… En même temps, le développement et l’application des principes de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) oriente aussi les Directions Achats vers une diversification des moyens d’évaluation des acheteurs. Une participante aux ateliers faisait remarquer, au passage, que l’engagement n°10 de la Charte des 10 Engagements pour des Achats Responsables prévoit de « Fixer une politique cohérente de rémunération des acheteurs. La fixation des objectifs d’un acheteur […] voire l’architecture de la part variable de sa rémunération, intègre notamment l’ensemble de ces principes d’achat responsable sur les plans économique, financier, environnemental et territorial figurant dans cette Charte ».

Certains indicateurs restent pourtant clés dans l’évaluation de la performance des acheteurs et de leur Direction. Jean-Claude Barberan citait quelques exemples applicables aussi bien dans l’industrie que dans le secteur tertiaire : « l’application du bon prix, au bon moment », « la baisse des coûts par produit » et « l’écart budget / réel… tout ce qui est fait de mieux que le budget ».

Les outils eAchats ont un rôle à jouer lors de l’évaluation de la performance d’une Direction Achats tant sur les indicateurs quantitatifs que qualitatifs ainsi que sur la traçabilité de ces indicateurs, leur fiabilisation. « Les fonctionnalités des solutions eAchats telles que l’Analyse des Dépenses, le Suivi des Gains (entre autres) permettent de mesurer des gains financiers réalisés par un acheteur ou une Direction Achats et de présenter des chiffres fiables à sa Direction Financière ou Générale. L’Evaluation de la Performance Fournisseurs, les fonctionnalités d’Appel d’Offres permettent eux d’instiller la RSE dans l’action des Directions Achats et peut ainsi se retrouver dans son évaluation, son ‘ROI’ » souligne Gérard Dahan. Les outils eAchats permettent aussi de mesurer l’efficience d’une équipe ajoute Jean-Claude Barberan « en mesurant par exemple le taux transfert des données négociées dans notre ERP vers notre solution de Sourcing Ivalua, afin de savoir si l’information a été mise à disposition de tout le monde, permettant par effet de cascade une application du ‘bon prix au bon moment’ ».

Pour conclure Jean-Claude Barberan nous confiait que chez Sagemcom, le ROI de la Fonction Achats est un indicateur « suivi directement par la Direction Générale » se basant sur des « indicateurs exclusivement budgétaires. »